jeudi 29 août 2013

Astrolux, l'horoscope érotique du mois de septembre

Le q du mois de septembre






 Bélier :
Cessez de vous raconter des histoires et de vous conformer aux désirs des autres et demandez-vous plutôt ce dont vous avez réellement envie. Observez votre vie aujourd’hui : le plaisir occupe-t-il la place que vous voulez lui donner ? Le moment est venu de regarder les choses en face et de décider quelle place vous aimeriez que le sexe occupe dans votre quotidien. Une fois la décision prise, la suite s’enclenchera d’elle-même !

 Taureau :
Un réservoir d’énergie immense est à votre disposition ce mois-ci et il ne tient qu’à vous de le contacter et de le mettre au service de votre plaisir. C’est votre mental cependant qui l’utilise à analyser et à réprimer vos envies. Cessez de vous demander ce que vous voulez et laissez faire votre corps : il vous conduira sans détours inutiles dans a bonne direction, celle de son épanouissement !

 Gémeaux :
Un nouveau mode de relation charnelle va émerger pour vous ce mois-ci après une courte période de remise en cause et de deuil d’un fonctionnement ancien. Votre corps semble s’être éveillé et n’a plus peur de souffrir. Ravi de cette libération, il compte bien s’en donner à cœur joie et fêter sa renaissance ! Laissez-le faire et réjouissez-vous de ce paisible abandon.

 Cancer :
Vous ressentez comme une perte de contrôle de votre corps qui semble complètement vous échapper ce mois-ci, ce qui est une manière pour lui d’exiger que vous lâchiez prise et que vous le laissiez aller là où ça lui fait plaisir. Ainsi allez-vous vous découvrir des talents insoupçonnés en matière de sexe. Votre capacité à jouir est bien plus grande que ce que vous croyez !

 Lion :
Vos relations sexuelles sont basées ce mois-ci sur la dépendance, ce qui les rend certes attachantes et prolifiques mais les éloigne de la véritable satisfaction. Regardez votre peur de perdre l’autre en face puis laissez-la s’en aller. Ainsi oserez-vous plus facilement dire non à ce qui ne vous convient pas et faire part à votre tour de vos égoïstes envies. Ainsi votre plaisir s’en trouvera-t-il pacifié et davantage nourri.

 Vierge :
Le contrôle de vos envies vous échappe totalement ce mois-ci, si bien que vous ne comprenez plus rien à votre corps qui semble vous mettre la tête à l’envers… et c’est tant mieux car vous réfléchissez toujours trop ! Le moment est venu de vous réapproprier votre désir et de libérer votre créativité en matière charnelle : ré-autorisez-vous l’esprit d’initiative et de décision. Libre de vous faire plaisir, vous en retirerez beaucoup de joie !

 Balance :
Vous vous ennuyez sur le plan charnel, ce qui a tendance à mettre votre corps dans la déprime et le manque d’envie. Plutôt que de croire que vous avez déjà fait le tour de votre sexualité, observez à quel point vous avez pris l’habitude de la contrôler. Regardez vos désirs en face et voyez comme vous vous bridez. Si vous aspirez à davantage de joie, acceptez de reconnaître l’ampleur de votre faim charnelle et remerciez-la : c’est la preuve que vous êtes bien en vie !

 Scorpion :    
Moins de désir et de plaisir ce mois-ci. Vous avez tendance à ruminer contre vous-même et la terre entière, ce qui vous détourne de l’énergie vivante. Cessez de vous occupez l’esprit avec de vains débats et regardez plutôt ce que vous cherchez à éviter: que voulez-vous  donc faire payer à votre corps ? De quoi le rendez-vous coupable ? Répondre à cette question vous permettra de désamorcer le processus inconscient de privation.

 Sagittaire :
Vous vous sentez particulièrement sûr de vous et maître de votre sexualité ce mois-ci, si bien que vous avez l’impression de combler et d’être comblé. Pourtant, il manque de la joie à votre plaisir que vous sembler diriger en chef d’entreprise. Regardez bien : que se cache-t-il donc derrière ce masque de l’assurance excessive ? Laissez tomber cette protection et votre jouissance n’en sera que plus profonde.

 Capricorne :
Ce mois-ci se place sous le signe du changement en matière charnelle : il est temps d’arrêter de vous brider et de vous mettre au service du désir des autres. De quoi avez-vous envie pour vous ? N’ayez pas peur de faire part de vos fantasmes à votre/vos partenaire/s et d’en prendre l’initiative. Ainsi retrouverez-vous de la confiance en vous, de l’énergie et surtout beaucoup de joie !

 Verseau :
Cessez de réprimer vos élans charnels ou votre corps va finir par exploser ! Le moment est venu de regarder votre désir en face et de vous abandonner à lui. Laissez vos peurs et luttes anciennes qui ne font que vous détourner du présent et dites oui à la vie et au plaisir. Vous allez être étonné par l’énergie que ce oui va libérer… alors profitez-en : réjouissez-vous de ce potentiel qui ne demande qu’à s’exprimer !

 Poissons :
Un nouveau mode de relation charnelle va émerger pour vous ce mois-ci après une période d’ennui et d’inquiétude. La bonne nouvelle est que votre corps va retrouver sa confiance ainsi que sa folie naturelle et votre esprit, la paix. Dites au revoir au fonctionnement ancien qui vous parasitait (même si vous ne l’avez pas clairement identifié) et tout se passera bien !

jeudi 22 août 2013

Dr Lux, Confessions de la peur... des autres

Confessions de la peur... des autres





     On sonne à la porte. Quelqu’un a sonné à la porte. Qui peut donc sonner à ma porte à cette heure-ci ? Si je colle mon œil au judas, l’intrus m’entendra. Il rôdera sur le palier, toussera à tue-tête, installera son camp, piétinera sans gêne mon paillasson. Il me parlera, même, me dira qu’il me voit et je serai prise au piège : fini l’intimité, fini la paix tranquille, adieu les grands débats ! Parce que je philosophe, moi, je médite sur la mort et toutes ces choses-là. Je me souviens du passé, je m’explique mon histoire, j’apprends la liberté. Nul besoin d’un tiers, j'ai de la distraction : personne ne me servira de bouffon. Je n’aime que ceux des livres, ceux des rois, ceux des songes, de la gentille illusion. Je préfère la solitude fertile à l’échange infécond, aux cœurs étrangers, aux visages à facettes, aux regards effrayants… des ogres, des vautours, des méchants, j’en rencontre trop souvent. On ne me dévorera pas ce soir. Pas de viol de mon territoire, qu'on ne s’introduise nulle part. Ni dans mon chaud repère, ni dans ma chair solitaire. Les verrous sont posés, il n’y a pas à s’en faire. Silence, il croira au silence… Ça  y est : l’homme invisible s’en est allé. Mon temps n’aura pas à s’offrir à sa faim esseulée. Demain, je couperai la sonnette, le téléphone, la télé et aussi le courrier.
     On ne sonne plus à ma porte. Je n’entends plus sonner. Je me débrouille bien toute seule, je suis autonome pour pleurer. Enfin mes yeux s’y mettent à deux et mes larmes par mêlées. Je ne l’ai pas vu venir, l’assaillant familier. Que je me coupe les paupières, peut-être, pour qu’il me fiche la paix… que je débranche le cœur et ce sera parfait.

jeudi 15 août 2013

Série Lux, Inquiétante Médée


Inquiétante Médée







Inquiétante, tout de suite. Et pourquoi ça ? Parce que j’ai tué mes enfants. On ne retient que cela de moi. Mes sortilèges, mes enchantements, mon désir de femme, ma douleur d’épouse… tout ça n’existe pas. Vivre si longtemps pour n’être réduite qu’à un seul acte… qu’on interprète de malheureux, d’effroyable, de regrettable, mais jamais d’enviable, de louable, de libérateur. Un acte banal, pourtant. Le seul acte humain que je me suis abaissée à commettre, car la mort n’a pas besoin de magie pour s’exécuter. Infanticide, voilà ce qu’on chuchote lâchement à mon passage. Est-ce bien cela qu’on me reproche ? Ou bien est-ce d’avoir osé préférer la femme à la mère ? Il faudrait la faire taire, celle-là, lui faire croire que sa présence est déplacée, qu’elle est coupable d’obscénité. Eteindre le feu de la chair et la transformer en garde-manger, en gardienne de la nuit, en sac à lait, j’ai testé… et je n’ai pas aimé. Alors je me suis débarrassée du rôle déplaisant. Une mère sans enfants peut-elle encore l’être ? Non, évidemment… à moins qu’elle ne persiste à vivre dans le passé. Qu’elle meure donc, accrochée à la dépouille de ce qui n’est plus… quant à moi, je vivrai ! Car je brûle de désir pour la vie… Supprimer l’engeance pour ne plus être l’unique responsable de créatures que je n’ai pas voulues seule, voilà ce qui s’appelle responsabilité. Tuer, plutôt que de laisser périr, n’est-ce pas charitable ? Car il les aurait oubliées, le père distrait. L’adultère est une activité prenante, on ne peut pas tout gérer. Mais puisque la mère est là, puisqu’elle s’occupe de tout… pourquoi s’en faire ? Qu’une seule s’inquiète, c’est suffisant. Ainsi l’autre n’a-t-il pas besoin de bouder son divertissement. Que l’un des deux s’amuse, au moins… Le père s’est-il déjà soucié de tuer l’amant ? Puisqu’ils ont chacun leur territoire, ce n’est pas gênant, non ? Il suffit de s’aménager des horaires, de s’autoriser quelques petits arrangements. Avec sa conscience, il sait le faire, Jason, comme ses aînés inconséquents. Pas moi, je suis entière et je dis non à l’infâme trahison. Qu’on m’appelle l’intrépide, la juste, la guerrière… mais pas l’inquiétante car jamais je n’avance affublée du masque étrange de la comédie des gens.